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l’Arménie Occidentale à l'ONU


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Première intervention du Chef de la délégation de l’Arménie Occidentale au sein du Mécanisme d'Experts sur les droits des Peuples Autochtones

Deuxième session à l'ONU

Mes hommages Madame la Présidente, ma délégation voudrait vous féliciter pour votre nomination.

Je m’appelle Arménag APRAHAMIAN, je représente le Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale.

Je salue le mécanisme d’Experts et nos éminents représentants des Etats qui ont bien voulu partager avec les Peuples Autochtones cette date anniversaire du 10 août, fortement symbolique qui a une portée universelle, rappelant la signature d’un traité en 1920, qui prévoyait la constitution d’un Etat indépendant sur nos territoires sous mandat du Président des Etats-Unis de l’époque, Monsieur Woodrow Wilson.

Donc en célébrant la Journée Mondial des Peuples Autochtones, les Arméniens d’Arménie Occidentale que j’ai l’honneur de représenter, célèbrent aussi la signature d’un Traité International : le Traité de Sèvres.

En application de la Résolution 6/36 du Conseil, le mécanisme d’experts a entrepris une étude sur les enseignements tirés et les défis à relever pour faire du droit des Peuples Autochtones à l’éducation une réalité.

Si le défi consiste à permettre l’application du droit des Peuples Autochtones à l’éducation, la réalité nécessite une compréhension des Etats dans la volonté de soutenir l’application du droit à l’éducation.

L’application du droit à l’éducation pour les Hays (Arméniens) en Arménie Occidentale, région historique des Arméniens actuellement prise en charge par la Turquie, ne consiste pas uniquement d’enseigner la langue arménienne, langue indo-européenne qui est parlée depuis des milliers d’années, dont un alphabet a été créé en l’an 405, d’enseigner les savoirs traditionnels, comme les danses, musiques et coutumes arméniennes, sculpture, orfèvrerie, tapisserie, médecine traditionnelle ou d’enseigner la préservation de son environnement naturel, il consiste aussi à soutenir les Arméniens dans leur volonté de s’organiser, de préserver leur patrimoine historique et sacré, de développer leur culture en toute liberté, sans contraintes, ni obligations qui iraient à l’encontre de leurs droits fondamentaux.

Cependant suite au génocide et depuis la prise en charge par la Turquie de nos territoires en 1923, sans notre consentement, la réalité consiste à préciser qu’il n’existe plus aucune structure d’enseignement ou d’apprentissage ne serait-ce que de la langue arménienne ou d’une école maternelle sur l’ensemble de l’espace géographique qui correspond au territoire originel des Arméniens.

Le droit à l’éducation ne s’applique donc d’aucune manière à ce jour, ce qui a provoqué une profonde désintégration de l’identité Hay (arménienne), associé à la falsification et à la négation complète de l’histoire des Arméniens en Arménie Occidentale, ainsi que la destruction de notre patrimoine culturel subsistant encore sur nos terres, mais nous espérons d’une véritable prise de conscience du problème posé par l’Etat en cause en acceptant que s’applique la déclaration des droits des Peuples Autochtones en Arménie Occidentale.

L’application du droit à l’éducation nécessite aussi de pouvoir organiser ce droit en la prise en charge objective et réelle de l’éducation des jeunes générations en Arménie Occidentale par les Arméniens eux-mêmes.

Au nom de mon peuple, et au nom de mon Conseil National, je lance un appel aux Etats d’Asie Mineure et du Caucase du Sud, afin qu’ils puissent réfléchir plus généralement à l’intégration de la déclaration des droits des Peuples Autochtones dans leur constitution, et de soutenir l’application des droits à l’éducation pour les peuples Autochtones y compris pour les Arméniens en Arménie Occidentale, sans aucune discrimination.

En direct de l'ONU

10/08/09

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Première réponse de la Turquie à

Monsieur Arménag APRAHAMIAN au sein du Mécanisme d'Experts sur les droits des Peuples Autochtones

Deuxième session à l'ONU

Madame la Présidente,

Ayant pris la parole pour la première fois durant cette session du Mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones, je voudrais tout d'abord vous féliciter Madame pour votre nomination et exprimer notre intérêt aux travaux du Mécanisme d'experts.

La Turquie attache une grande importance aux droits des peuples autochtones et soutient les efforts visant a protéger et a promouvoir leurs droits. Nous sommes notamment parmi les donateurs du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones.

Nous suivrons également avec grand intérêt les travaux du Mécanisme d'experts qui a été établi pour doter le Conseil des droits de I'Homme d'une compétence thématique en matière de droits des peuples autochtones de la manière et dans la forme voulues par le Conseil.

Nous avons trouvé que les discussions au sujet de I'étude sur les enseignements tires et les défis a relever pour faire du droit des peuples autochtones a I'éducation une réalité étaient fort utiles afin d'arriver a un résultat qui pourra obtenir une approbation consensuelle du Conseil des droits de I' Homme.

Avant de terminer je voudrais revenir brièvement sur l'intervention faite par Monsieur Aprahamian, hier après-midi, faisant référence a un document mort ne de 1920.

La Turquie est traditionnellement réceptive aux critiques dans un souci d'amelioration constante. Cependant, l'intervention en question constitue non seulement un hors sujet par rapport a I'ordre du jour, mais contient des inexactitudes allant bien au-delà d'une simple carence en notions d'histoire et de géographie.

Permettez-moi donc de rejeter le contenu de cette intervention tout en souhaitant que de tels discours extrémistes ne viennent perturber et discréditer le travail du Mécanisme d'Experts dans le futur.

Je vous remercie

En direct de l'ONU

11/08/09

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Seconde intervention du Chef de la délégation de l’Arménie Occidentale au sein du Mécanisme d'Experts sur les droits des Peuples Autochtones

Deuxième session à l'ONU

Mes hommages Madame la Présidente,

Parevner siréli jorovurt

Je salue aujourd’hui en langue arménienne, les peuples autochtones, le mécanisme d’Experts et nos éminents représentants des Etats, que « la lumière éclaire nos esprits », nous tous réunis dans cette symbolique salle ayant pour pour dénomination, « la Salle des Droits de l’Homme et de l’Alliance des Civilisations ».

Aussi, je vous remercie de bien vouloir me donner la parole et j’ai l’honneur de pouvoir apporter le point de vue de notre Conseil au sujet du point 4 de l’ordre du jour ainsi, je voudrais le faire avec une note positive et encourageante.

Relativement à votre recommandation d’ouverture, je n’hésiterai pas à préciser ci-nécessaire, les contextes historiques témoignant de notre présentation.

Je ne vais pas m’étendre sur le discours, lu et entendu, qui prétendrait que les Arméniens d’Arménie Occidentale qui, lorsqu’ils revendiquent l’application de leurs droits relativement à l’article 7 et 8 de la déclaration, viendraient perturber et discréditer le travail du Mécanisme d’Experts.

Il est évident qu’à partir de ce point de vue, très étroit, il pourrait paraître difficile pour les Arméniens descendants des rescapés du génocide, après qu’on leur a spolié, biens, terre, territoires et ressources, victimes de leur hospitalité, droit coutumier, d’imaginer de pouvoir solliciter des réparations et des indemnisations.

Toutefois, notre Conseil pense très sincèrement que c’est dans le dialogue et la concertation avec les Etats que les droits des peuples autochtones et en particulier en ce qui concerne le règlement des différends, les voies de recours, les réparations et les indemnisations pourront s’appliquer et à ce titre remercie tous les donateurs du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones.

Inversement, nous pouvons comprendre, que la Turquie peut être réticente pour le moment à entendre les Arméniens d’Arménie Occidentale dans le cadre des Nations Unies. Mais il nous semble, que le temps est venu d’entreprendre le règlement de tous ces différends relativement au droit international et à l’abri de la discrimination raciale.

Je rappelle néanmoins, pour information, que c’est durant les années 1919 – 1920, suite à la Grande Guerre, que des Etats, réunis en Conférence de la Paix, ont pour la première fois, consenti à proposer un Traité international, en direction des territoires de l’Arménie Occidentale et pour la seconde fois la reconnaissance du droit à l’autodétermination des Arméniens, qui a été signé par treize Etats, y compris l’Etat défendeur, et qui a eu pour conséquence directe la naissance de la Société des Nations qui deviendra ensuite l’Organisation des Nations Unies.

Nous ne pouvons nier l’existence historique de ce Traité, qui est un instrument juridique non négligeable.

Je rappelle aussi que, l’hommage rendu au Président Woodrow Wilson est un hommage rendu en direction de l’existence du principe du droit à l’autodétermination, devenu aujourd’hui le principe fondamental de la déclaration sur les droits des peuples autochtones.

Considérant et réaffirmant que les Arméniens d’Arménie Occidentale, sont admis à bénéficier sans aucune discrimination de tous les droits de l’Homme reconnus en droit international, et que les peuples autochtones ont des droits collectifs qui sont indispensables à leur existence, à leur bien-être et à leur développement intégral en tant que peuple.

Il n’est donc pas nécessaire non plus de revenir sur la démonstration de l’autochtonie des Arméniens sur leurs propres territoires, constatant sans difficulté une histoire, une langue et une culture plurimillénaire, s’il existe encore des Arméniens miraculés qui revendiquent leurs droits à leur terre, territoires et ressources, c’est le meilleur témoignage de leur sincérité et je pense que l’Assemblée le comprend bien.

Le Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale que je représente, est présent aujourd’hui, non seulement pour défendre les droits coutumiers de son peuple, ainsi que les droits des peuples autochtones, mais aussi pour défendre les principes de ces droits, je me permets d’ajouter ici que notre Conseil, défend avec profondément de respect les droits de tous les peuples autochtones.

C’est bien dans un cadre de maturité diplomatique et pour faire face aux défis futurs, que des peuples et des Etats se retrouvent dans cette Assemblée, participant à des échanges relatifs à l’étude du point 4, consacré aux réparations en direction des populations directement concernées.

Et pourtant, sans approfondir ni minimiser ici, les réparations relatives aux Crimes contre l’Humanité qui doivent faire l’objet d’une procédure spécifique, déclarant l’organisation d’un plan d’extermination des populations arméniennes en Arménie Occidentale et en Anatolie de 1894 à 1923 par les gouvernements successifs et par phase successive. La récidive des phases d’extermination démontrant l’intention criminelle.

Ces Crimes, ont été reconnus par la Triple-Entente, le 24 mai 1915, comme Crimes contre l’Humanité et la Civilisation, précédant l’exécution de la phase finale qui dura jusqu’en 1923, et 30 ans avant la formation du terme « génocide » en 1944 par le professeur Raphael Lemkin.

Il existe donc, analytiquement trois autres types de réparations en relation avec le point 4, les réparations juridique et morale, les réparations relatives à la restitution et, les réparations et compensations relatives à l’exploitation des ressources issues des territoires autochtones.

Dans le cadre spécifique des réparations par étape, la première étape qui est profondément légitime se trouve être les réparations, juridique et morale telle que la reconnaissance des faits historiques de l’existence des Arméniens sur leur terre ancestrale et la reconnaissance du droit à l’autodétermination des Arméniens d’Arménie Occidentale exercé conformément au droit international relativement à l’article 4 de la déclaration.

La seconde étape des réparations, est relative à la restitution territoriale, à partir des biens patrimoniaux, monuments, monastères, cimetières, anciennes écoles, collèges et sites sacrés relevés historiquement même après avoir été détruits ou d’une façon ou d’une autre encore en état, aux autorités représentantes des Arméniens d’Arménie Occidentale, suivit de la restitution des espaces territoriaux, correspondant aux provinces historiquement habitées par les Arméniens, et reconnus par différents traités et réformes, depuis 1878, permettant l’application des droits qu’ils leur sont aujourd’hui reconnus par les articles 10, 11 et 12.

La troisième étape des réparations est relative aux indemnisations, ainsi l’Etat concerné pourrait s’engager à verser des indemnisations relatives aux préjudices subies (comme l’indemnisation au retour des Arméniens et l’application de leur droit foncier) ainsi que des indemnisations et compensations relatives à l’exploitation des ressources issues des territoires arméniens ou l’utilisation de leurs accès par des diverses industries, relativement à l’article 25, 26 ,27, 28, 29, et surtout l’article 32, points 1, 2 et 3 de la déclaration.

Ici, nous voulons préciser un exemple qui a eu lieu en décembre 2005, concernant la destruction du cimetière arménien de Djugha au Nakhitchevan par l’Azerbaïdjan, c'est-à-dire plus de cinq milles Khatchkars (croix de pierre taillée), déclarée comme crime contre l’Humanité par l’Icomos, qui comme tout crime doit faire l’objet d’une réparation et d’une indemnisation substantielle, en direction du préjudice morale, en direction de la reconstruction du cimetière ainsi que de la restitution du territoire concerné. A ce crime je voudrais ajouter, le nettoyage ethnique de près de cinq cent milles arméniens autochtones d’Azerbaïdjan.

En appui à nos propositions, et dans le cadre du droit des peuples autochtones à la restitution, je rappelle l’excellent travail qui a été réalisé en novembre 2005, par les peuples autochtones eux-mêmes, précisant :

« Qu’en cas de spoliation, le peuple spolié, sans consentement préalable, libre et éclairé, a droit à la légitime récupération de ses biens ainsi qu’à une indemnisation adéquate.

Lorsqu’ils ont été privés des terres et territoires et ressources qui, traditionnellement, leur appartenaient ou, sinon, qu’ils habitaient ou utilisaient, sans leur consentement préalable, libre et éclairé, de prendre des mesures pour que ces terres et ces territoires leur soient rendus. »

L’application des droits des peuples autochtones depuis la Convention relative aux populations aborigènes et tribales de 1957, après cinquante deux ans de combats acharnés pour obtenir une déclaration approuvée par 144 (cent quarante quatre) Etats, ne peut pas être considérée aujourd’hui comme une « réforme extrémiste », si l’expression est le souffle de la vie, l’expression des souffrances est le souffle de l’âme d’un peuple aujourd’hui au sein d’une institution universelle, alors que cette institution et cette déclaration représentent les fondements existentielles de près de 370 millions d’habitants de notre Terre, elle est bien une avancée humanitaire et universelle sans précédant, consacrée à la lutte contre la barbarie et consacrée à la Paix mondiale.

Menk enk mer sarére – Nous sommes nos montagnes

Je vous remercie, Madame la Présidente.

Par Arménag APRAHAMIAN

Membre du Conseil National Arménien

Chef de la délégation du CNA à l’ONU

13/08/09

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Nouvelle intervention de la Turquie dans le cadre du Mécanisme d'Experts sur les droits des Peuples Autochtones

Deuxième session à l'ONU

Madame la Présidente,

Nous nous félicitons de cette discussion sur la Déclaration sur les droits des peuples autochtones.

Nous avons toutefois remarqué une certaine confusion dans l'interprétation de la Déclaration selon certains observateurs qui ont pris la parole dans ce cadre.

Nous pensons que l'interprétation faite par les États qui ont adopté la Déclaration doit être prise comme base.

La Turquie a voté en faveur de la déclaration à l'Assemblée Générale en Septembre 2007.

Nous tenons donc à réitérer l'interprétation suivante des points en relation avec la déclaration:

- La Déclaration n'est pas juridiquement contraignante. Toutefois, elle peut constituer un important outil politique pour les États qui reconnaissent les peuples autochtones au sein de leurs territoires nationaux.

- La Turquie n'a pas de groupe à l'intérieur de ses territoires qui relèvent de la portée des peuples autochtones à laquelle la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones s'applique.

- "La Turquie tient à souligner que, comme indiqué dans l'article 46 / 1 de la Déclaration, rien dans la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un peuple, un groupe ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte contraire à la Charte des Nations Unies ou d’interpréter comme autorisant ou encourageant toute mesure de nature à démembrer ou compromettre, en totalité ou en partie, l'intégrité territoriale ou l'unité politique d'États souverains et indépendants ".

Enfin, Madame la Présidente,

Je voudrais exprimer notre déception face à la déclaration faite par Mr. Aprahamian. Ce forum ne doit pas être utilisé pour faire des allégations non fondées qui ne sont pas à la portée des travaux du Mécanisme Expert.

Afin de ne pas prendre plus de notre temps, je ne vais pas entrer dans une explication détaillée des faits concernant les événements de 1915.

Permettez-moi cependant rappeler que le terme «génocide» est un terme juridique dont la définition est inscrite dans la Convention de 1948. Il ne s'agit pas d'un mot qui peut être utilisé par hasard.

Ainsi, les événements de 1915 ne pourraient jamais être définis comme «génocide».

Je vous remercie

Monsieur Ali ONANER - Représentant de la Turquie

En direct de l'ONU

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  • 2 недели спустя...

hayeren versian

2009թ. օգոստոս 10

Բնիկ ժողովուրդների իրավունքներին վերաբերող Արևմտյան Հայաստանի պատվիրակության Ղեկավարի առաջին ելույթը Փորձագետների Մեխանիզմի համակարգում

Երկրորդ նստաշրջան ՄԱԿ-ում

Հարգելի Տիկին Նախագահ,

Մեր պատվիրակության անունից շնորհավորում եմ Ձեզ նոր պաշտոնում նշանակվելու կապակցությամբ:

Ես` Արմենակ Աբրահամյանս, ներկայացնում եմ Արևմտյան Հայաստանի Հայերի Ազգային Խորհուրդը:

Ողջունում եմ փորձագետների Մեխանիզմը և պետությունները ներկայացնող մեր գործիչներին, որ սիրալիր գտնվեցին Բնիկ ժողովրդի հետ կիսել չափազանց խորհրդանշական, համընդհանուր նշանակություն վայելող այս օրը`օգոստոսի 10-ը, վերհիշելով 1920թ-ի պայմանագրի կնքումը, որը կանխատեսում էր մի անկախ պետության սահմանադրություն մեր տարածքների վրա` ԱՄՆ-ի տվյալ ժամանակաշրջանի նախագահ պարոն Վուդրով Ուիլսոնի լիազորության ներքո:

Այսպիսով` տոնելով Բնիկ ժողովուրդների համաշխարհային օրը, Արևմտյան Հայաստանի Հայերը, որոնց պատիվ ունեմ ներկայացնելու, նշում են նաև Միջազգային Պայմանագրի կնքումը`Սևրի Հաշտության Պայմանագիրը:

Հիմք ընդունելով խորհրդի 6/36 վճիռը` փորձագետների Մեխանիզմը ձեռնարկեց կատարված եզրակացությունների վրա հետազոտություն անցկացնել և Տեղաբնակների կրթվելու իրավունքն իրականություն դարձնել:

Եթե մարտահրավերը կայանում է նրանում, որ թույլ տան Բնիկ Ժողովուրդներին կիրառել իրենց իրավունքը կրթության բնագավառում, իրականությունը պահանջում է Պետություններից ըմբռնումով մոտենալ և պաշտպանել այդ իրավունքի կիրառումը:

Արևմտյան Հայաստանի Հայերի (հայկական պատմական տեղանք, որ ներկայումս գտնվում է Թուրքիայի տիրապետության տակ) համար կրթվելու իրավունքի կիրառումն իր մեջ պարունակում է ոչ միայն հայոց լեզվի դասավանդումը (հազարավոր տարիներ ի վեր կիրառվող հնդեվրոպական լեզու, որի այբուբենը ստեղծվել է 405թ.) կամ ավանդական գիտելիքների դասավանդումը, ինչպիսին են պարը, երաժշտությունը, հայկական սովորույթները` քանդակագործություն, գորգագործություն, ավանդական բժշկություն, բնապահպանություն, այլ կոչ է անում իրավունք ընձեռել` ամրապնդվելու և պահպանելու սուրբ ու պատմական իրենց արժեքները, այսինքն` հնարավորություն տալ ազատորեն զարգացնել իրենց մշակույթը` առանց այնպիսի պարտավորությունների, որոնք իրենց հիմնական իրավունքներին կարող են դեմ լինեն:

Մինչդեռ եղեռնի արդյունքում` այն բանից հետո, երբ մեր կամքին հակառակ Թուրքիայի տիրապետության տակ անցան մեր տարածքները, 1923թ.-ից ի վեր այլևս ուսուցման ոչ մի համակարգ գոյություն չունի:

Այսպիսով` այսօր կրթության իրավունքը ոչ մի կերպ չի կիրառվում, ինչն էլ Հայերի ինքնության անկման պատճառ է դարձել: Արևմտյան Հայաստանի Հայերի պատմության կատարյալ ժխտումն ու կեղծարարությունը, ինչպես նաև մեր մշակութային արժեքների ավերումն այսօր մեր տարածքներում դեռ գոյություն ունեն, բայց մենք հույս ենք տածում, որ Արևմտյան Հայաստանի Բնիկ Ժողովուրդների իրավունքների հռչակագիրը կկիրառվի:

Կրթության իրավունքը կիրառելու համար անհրաժեշտ է նաև, որ հենց Հայերը կազմակերպեն և իրենց պատասխանատվության տակ վերցնեն Արևմտյան Հայաստանի նոր սերնդի օբյեկտիվ և ճիշտ կրթության խնդիրը:

Իմ ժողովրդի և իմ Ազգային Խորհրդի անունից ես կոչ եմ անում Փոքր Ասիայի և Հարավային Կովկասի պետություններին, որ իրենց սահմանադրության մեջ ընդհանրացնեն Բնիկ ժողովուրդների իրավունքների հռչակագիրը և պաշտպանեն դրա կիրառումը` ներառյալ նաև Արևմտյան Հայաստանի Հայերը, առանց որևէ խտրականության :

ՄԱԿ-ի նստաշրջանից

2009թ, օգոստոս 11 Միջազգային

Բնիկ ժողովուրդների իրավունքներին վերաբերող Թուրքիայի առաջին պատասխանը պարոն Արմենակ Աբրահամյանին` Փորձագետների Մեխանիզմի համակարգում

Երկրորդ նստաշրջան ՄԱԿ-ում

Տիկին Նախագահ,

Քանի որ Փորձագետների մեխանիզմի այս նստաշրջանի ընթացքում, որը Բնիկ ժողովուրդների իրավունքների մասին է և առաջին անգամ եմ խոսելու, կցանկանայի նախևառաջ շնորհավորել Ձեզ նոր պաշտոնում նշանակվելու կապակցությամբ և արտահայտել այդ համակարգի աշխատանքների հանդեպ մեր ունեցած շահագրգռվածությունը:

Թուրքիան մեծ կարևորություն է տալիս Բնիկ ժողովուրդների իրավունքներին և քաջալերում է` պաշտպանելով և բարձրացնելով նրանց իրավունքները: Մասնավորապես մենք ընդգրկված ենք Բնիկ ժողովուրդների համար Միացյալ Ազգերի կամավոր ներդրումների Հիմնադրամի նվիրատուների շարքում:

Մենք նույնպես մեծ հետաքրքրությամբ ենք հետևում փորձագետների Մեխանիզմի աշխատանքներին, որը հիմնվեց, որպեսզի Մարդու իրավունքների Խորհրդին ավելացնի նաև Բնիկ ժողովուրդների թեմատիկ իրավասության շրջանակները` Խորհրդի պայմաններին համապատասխան ձևով:

Մենք հանգել ենք այն եզրակացությանը, որ Բնիկ ժողովրդի և նրանց կրթության իրավունքն իրականություն դարձնելու մարտահրավերի շուրջ բանավեճերը շատ անհրաժեշտ էին, որպեսզի ձեռք բերեին Մարդու իրավունքների խորհրդի հետ համաձայնեցված խրախուսանք:

Մինչ խոսքիս ավարտը ես կցանկանայի համառոտ անդրադառնալ պարոն Աբրահամյանի կողմից երեկ կեսօրին հնչեցրած ելույթին, որն ուղղված էր 1920թ.-ի սառեցված փաստաթղթին:

Թուրքիան ավանդականորեն ընդունում է այն քննադատությունները, որոնք վերաբերում են հաստատուն բարեփոխումների մտահոգությանը: Սակայն խնդրի վերաբերյալ ելույթն ըստ օրակարգի ոչ միայն թեմային չի առնչվում, այլև իր մեջ պարունակում է անճշտություններ, որոնք բխում են պատմության և աշխարհագրության գիտելիքների տարրական իմացության պակասից:

Այսպիսով` թույլ տվեք մերժել այդ ելույթի բովանդակությունը և մաղթել, որ ապագայում նման ծայրահեղական ելույթները չկարգազանցեն և չվարկաբեկեն փորձագետների Մեխանիզմի աշխատանքը:

Շնորհակալություն

ՄԱԿ-ի նստաշրջանից

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Արևմտյան Հայաստանի պատվիրակության ղեկավարի երկրորդ ելույթը Բնիկ Ժողովուրդների իրավունքների վերաբերյալ Փորձագետների Մեխանիզմի համակարգում

Երկրորդ նստաշրջան ՄԱԿ-ում

Հարգանքներս Տիկին Նախագահ,

Բարևներ սիրելի ժողովուրդ

Այսօր ես հայերեն եմ ողջունում Բնիկ ժողովուրդներին, փորձագետների Մեխանիզմը և պետությունները ներկայացնող մեր գործիչներին: <<Թող որ լույսը լուսավորի մեր մտքերը>> և մեզ` այս խորհրդանշական դահլիճում հավաքվածներիս, որն անվանում են <<Մարդու իրավունքների և մշակույթների միության Դահլիճ>>:

Նաև շնորհակալ եմ Ձեզ խոսելու հնարավորություն ընձեռելու համար և պատիվ ունեմ նշել մեր Խորհրդի տեսակետը օրակարգի 4-րդ հարցի վերաբերյալ: Այսպիսով` կուզենայի դրական նոտայով և խրախուսանքով սկսել ելույթս:

Ձեր հանձնարարության համաձայն` չեմ վարանում հաստատելու պատմական այդքան անհրաժեշտ համատեքստերը վկայող մեր ծանուցումը:

Չեմ ուզում տարածվել այն խոսակցությունների շուրջ, որոնց մասին կարդացել կամ լսել եմ և որոնք պնդում են, որ Արևմտյան Հայաստանի Հայերը, պահանջելով կիրառել հռչակագրի 7-րդ և 8-րդ հոդվածին համաձայն իրենց իրավունքները, խախտում և վարկաբեկում են փորձագետների Մեխանիզմի աշխատանքը:

Ակնհայտ է, որ ըստ այն նեղ տեսակետի, որ եղեռնից փրկվելուց, իրենց ունեցվածքը, հողը, տարածքները, պաշարները կողոպտելուց, իրենց իսկ հյուրընկալության, սովորույթների իրավունքի զոհը դառնալուց հետո, դժվար թե հայերը կարողանային վնասների փոխհատուցում պահանջել:

Այնուամենայնիվ, մեր Խորհուրդը անկեղծորեն կարծում է, որ պետությունների միջև երկխոսության և համաձայնության արդյունքում Բնիկ ժողովուրդների իրավունքները` մասնավորապես տարաձայնությունների կարգավորումը և ձայնի իրավունքը, կարող են կիրառվել և այդ հնարավորության համար շնորհակալ ենք Միացյալ Ազգերի կամավոր ներդրումների Հիմնադրամի բոլոր նվիրատուներին:

Ընդհակառակը` կարող ենք հասկանալ, որ այս պահին Թուրքիան միգուցե զգուշավոր քաղաքականություն է վարում Միացյալ Ազգերի շրջանակներում Արևմտյան Հայաստանի Հայերին լսելու հարցում: Սակայն մենք գտնում ենք, որ ժամանակն է Միջազգային Իրավունքի և Ռասայական խտրականության հովանու ներքո կարգավորել առկա բոլոր տարաձայնությունները:

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Բայց և այնպես, տեղեկատվության կարգով հիշեցնեմ, որ 1919-1920թթ. ընթացքում, Հայրենական Մեծ պատերազմից հետո, Խաղաղության Համաժողովի հավաքված պետությունները առաջին անգամ համաձայնվեցին Արևմտյան Հայաստանի տարածքների վերաբերյալ Միջազգային Համաձայնագիր առաջարկել, իսկ երկրորդ անգամ առաջ բերեցին Հայերի ինքնորոշման իրավունքի ճանաչման խնդիրը: 13 պետություններ, այդ թվում նաև պատասխանատու պետությունը, իրենց ստորագրությունները դրեցին, ինչի անմիջական հետևանքով էլ ստեղծվեց Ազգերի Լիգան` հետագայում վերափոխված Միացյալ Ազգերի Կազմակերպության:

Մենք չենք կարող հերքել այդ Համաձայնագրի պատմական գոյությունը, որը իրավաբանական ոչ հարկադրական միջոց է:

Հիշեցնեմ նաև, որ նախագահ Վուդրով Ուիլսոնի հանդեպ տածած հարգանքն ուղղված է նաև ժողովուրդների իրավունքների հռչակագրի հիմնական սկզբունքը դարձած Բնիկ ժողովուրդների ինքնորոշման իրավունքին:

Խորապես ուսումնասիրելով` վերահաստատում ենք, որ Արևմտյան Հայաստանի Հայերն իրավունք ունեն օգտվել Միջազգային Իրավունքի կողմից ճանաչված Մարդու բոլոր իրավունքների արտոնություններից առանց որևէ խտրականության, և որ Բնիկ ժողովուրդներն ունեն համատեղ իրավունքներ, որոնք անհրաժեշտ են իրենց գոյության, բարեկեցության և որպես միասնական ժողովուրդ զարգանալու համար:

Ուստի, այլևս անհրաժեշտություն չկա նաև անդրադառնալու Հայերի իրենց իսկ սեփական հողերի վրա տեղաբնակության հարցին, որի մասին հեշտությամբ վկայում է պատմությունը, լեզուն և հազարամյա մշակույթը, և եթե դեռ կան հրաշքով բժշկված հայեր, ովքեր պաշտպանում են իրենց իրավունքները` իրենց հողի, տարածքների ու պաշարների վրա, դա վառ ապացույց է իրենց շիտակության մասին և կարծում եմ Ժողովը լավ հասկանում է այդ փաստը:

Արևմտյան Հայաստանի Հայերի Ազգային Խորհուրդը, որի ներկայացուցիչն եմ ես, այսօր ներկա է, որպեսզի ոչ միայն պաշտպանի իր ժողովրդի բնական իրավունքը, ինչպես նաև Բնիկ ժողովուրդների իրավունքները, այլև նաև այդ իրավունքների սկզբունքները: Ես ինձ թույլ եմ տալիս այստեղ նաև ավելացնել, որ մեր Խորհուրդը խորը հարգանքով է վերաբերվում աշխարհի բոլոր Բնիկ Ժողովուրդների իրավունքների պաշտպանությանը:

Գալիք մարտահրավերներին դիմադրելու և բնակչությանն անմիջականորեն առնչվող բարեփոխումներ կատարելու համար է, որ ժողովուրդներ և պետություններ են հավաքվել այս Ժողովին, որպեսզի դիվանագիտական հասուն շրջանակներում օրակարգի 4-րդ հարցին` կրթությանն առնչվող փոխանակումներ կատարեն:

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Մինչդեռ, չցանկանալով չափազանցնել ասեմ, որ Մարդկության դեմ կատարված հանցանքների հատուցումները պետք է դիտվեն որպես հատուկ ընթացակարգի նյութ` հայտնելով 1894-1923թթ. Արևմտյան Հայաստանի և Անատոլիայի հայերի բնաջնջումը որպես հաջորդական կառավարության և հաջորդական փուլի կողմից կազմակերպված պլան: Բնաջնջման փուլերի կրկնհանցագործությունը վկայում է դիտավորյալ ոճրագործության մասին:

Այդ հանցագործությունները 1915թ. մայիսի 24-ին Եռյակ միության կողմից ճանաչվեցին որպես Մարդկության և Քաղաքակրթության դեմ կատարված հանցագործություն` նախորդելով վերջնական փուլի կատարմանը, որը պետք է շարունակվեր մինչև 1923թիվը և տևեր երեսուն տարի, մինչ 1944թ. պրոֆեսոր Ռաֆայել Լեմկինը կճանաչեր <<ցեղասպանություն>> տերմինը:

Այսպիսով` ըստ օրակարգի 4-րդ հարցի, գոյություն ունեն երեք այլ հատուցման ձևեր` իրավաբանական և բարոյական, վերականգնման և հատուցումների ու փոխհատուցումների, որոնք վերաբերում են տեղաբնակների տարածքներից առաջացած պաշարներին:

Ըստ փուլերով հատուցումների շրջանակների` առաջին փուլը, որը բավական օրինական է, պարզվում է այնպիսի իրավաբանական և բարոյական հատուցում է, ինչպիսին Հայերի` իրենց պապենական հողի վրա գոյատևելու պատմական փաստերի ճանաչումը և Արևմտյան Հայաստանի Հայերի ինքնորոշման իրավունքի ճանաչումը` հռչակագրի 4-րդ հոդվածի համաձայն:

Հատուցման երկրորդ փուլը վերաբերում է տարածքային վերականգնմանը` սկսած ժառանգաբար փոխանցվող ունեցվածքներից` հուշարձաններ, եկեղեցիներ, գերեզմաններ, հին դպրոցներ, քոլեջներ ու պատմական սրբազան վայրեր, որոնք հետագայում այս կամ այն կերպ ավերվել են, մինչև այն տարածքները, որոնք պատմականորեն համապատասխանում են հայերի կողմից բնակեցված մարզերին` սկսած 1878 թվականից, ըստ տարբեր պայմանագրերի, թույլատրելի է իրավունքների կիրառումը` 10, 11, 12 հոդվածներին համապատասխան:

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Հատուցման երրորդ փուլը վերաբերում է վնասների փոխհատուցմանը: Այսպիսով` շահագրգռված պետությունը կարող էր իր վրա վերցնել հատուցումները վճարելու պատասխանատվությունը, ինչպես նաև հատուցումներ, որոնք վերաբերում են հայկական տարածքներից առաջացած բնական պաշարներին կամ էլ տարբեր արդյունաբերությունների կողմից դրանց օգտագործմանը` ըստ 25, 26, 27, 28, 29, հատկապես 32 հոդվածի և հռչակագրի 1, 2, 3 կետերի:

Այստեղ մի դեպք ենք ուզում ճշգրտել. 2005թ. դեկտեմբերին Ադրբեջանի կողմից ավերվածության ենթարկվեցին Ջուղայի և Նախիջևանի հայկական գերեզմաններ, այսինքն 5000-ից ավելի խաչքարեր (տաշած քարից պատրաստված խաչ) ինչն էլ ամբողջ աշխարհում հուշարձանների և պատմական վայրերի պահպանման Միջազգային Կազմակերպության կողմից հայտարարվեց որպես Մարդկության դեմ կատարված հանցագործություն, որն էլ ինչպես յուրաքանչյուր հանցագործություն, պետք է հատուցում ստանա` բարոյական հատուցում, որպեսզի վերականգնվեն գերեզմաններն ու տուժված տարածքները: Այս հանցագործությանը պետք է ավելացնեմ նաև Ադրբեջանից մոտ հինգ հարյուր հազար Բնիկ հայերի էթնիկ մաքրումը:

Հենվելով մեր առաջարկություններին` Բնիկ ժողովրդի իրավունքների շրջանակներում, հիշեցնում եմ այն հիանալի աշխատանքը, որ 2005թ. նոյեմբերին կատարեցին հենց Բնիկ ժողովուրդները, ճշգրտում մտցնելով հետևյալում`

<<Թալանված լինելու դեպքում կողոպտված ժողովուրդն առանց նախապես համաձայնության ազատորեն իրավունք ունի պահանջել իր օրինական ունեցվածքի վերականգնման փոխհատուցում:

Երբ առանց իրենց նախապես համաձայնության նրանք զրկվեցին հողերից, տարածքներից և պաշարներից, որոնք ավանդականորեն իրենց են պատկանել և կամ նրանք բնակվել և օգտագործել են, պետք է միջոցներ ձեռնարկվեն, որ այդ հողերն ու տարածքները ազատորեն իրենց վերադարձվեն>>:

Բնիկ ժողովուրդների իրավունքների կիրառումը, ըստ համաձայնագրի, որը վերաբերում է 1957թ.-ի բնիկ և Բնիկ ժողովուրդներին, 144 պետությունների կողմից հաստատված հռչակագիրը ստանալու համար հիսուներկու տարվա կատաղի պայքարներից հետո այսօր չի կարող դիտվել որպես <<ծայրահեղական բարեփոխում>>, եթե այդ արտահայտությունը կյանքի շունչն է, ուրեմն համընդհանուր կառույցի շրջանականերում տառապանքների այս արտահայտությունը այսօրվա ժողովրդի հոգու շունչն է, այն դեպքում, երբ այդ հռչակագիրը ներկայացնում է Մեր Հողի 370 միլիոն բնակիչների գոյության հիմքերը, այն իսկապես աննախադեպ, համընդհանուր մարդասիրական առաջընթաց է` նվիրված համաշխարհային խաղաղությանն ու բարբարոսության դեմ պայքարին:

Մենք ենք մեր սարերը

Շնորհակալ եմ Ձեզ Տիկին Նախագահ

Արմենակ Աբրահամյան

Արևմտյան Հայաստանի Ազգային Խորհրդի անդամ

ՄԱԿ-ում ՀԱԽ-ի պատվիրակության Ղեկավար

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2009թ. օգոստոս14 Միջազգային

Բնիկ ժողովուրդների վերաբերյալ Թուրքիայի նոր ելույթը Փորձագետների Մեխանիզմի համակարգում

Երկրորդ նստաշրջան ՄԱԿ- ում

Տիկին Նախագահ,

Շնորհավորում ենք մեզ Բնիկ ժողովուրդների իրավունքների հռչակագրի շուրջ գոյացող այս բանավեճի կապակցությամբ:

Այս շրջանակում ելույթ ունեցած որոշ դիտորդների խոսքերից ելնելով` այնուամենայնիվ կարելի է ենթադրել, որ Հռչակագրի մեկնաբանության մեջ որոշ շփոթմունք կա:

Կարծում ենք, Հռչակագիրն ընդունած պետությունների մեկնաբանությունը պետք է որպես հիմք ընդունել:

2007 թվականի սեպտեմբերի Գագաթնաժողովում Թուրքիան քվեարկեց հռչակագրի օգտին:

Մենք փորձում ենք հետևողաբար կրկնել հռչակագրի հետևյալ կետերի մեկնաբանությունը:

- Հռչակագիրն իրավաբանորեն հարկադրող չէ: Այնուամենայնիվ, այն կարող է պարունակել իր մեջ կարևոր քաղաքական գործիք այն պետություների համար, որոնք ճանաչում են Բնիկ ժողովուրդներին իրենց ազգային հողի վրա:

- Թուրքիայի տարածքում չկան այնպիսի խմբեր, որոնք ունեն Բնիկ ժողովուրդներ հասկացությունը և որոնց վերաբերում է Բնիկ ժողովուրդերի իրավունքների Միացյալ ազգերի Հռչակագիրը:

- <<Թուրքիան ուզում է ընդգծել, որ ըստ Հոչակագրի 46/1հոդվածի, այժմյան Հռչակագրում ոչինչ չի կարող մեկնաբանվել այնպես, որ շփոթմունք հանդիսանա մի որևէ պետության, ժողովրդի, համայնքի կամ մի որևէ անհատի որևէ իրավունքի համար, կամ իրականացնել մի գործունեության, որը դեմ է Միացյալ Ազգերի կանոնադրությանը, կամ մեկնաբանել այն որպես թույլտվություն կամ խրախուսանք` մասնատելու կամ վարկաբեկելու ամբողջությամբ կամ մասնակի, տարածքային ամբողջականությունը կամ անկախ և ինքնիշխան պետությունների քաղաքական միասնությունը>>:

Եվ վերջապես Տիկին Նախագահ,

Կցանկանայի արտահայտել մեր հիասթափությունը կապված պարոն Աբրահամյանի ելույթի ժամանակ արված հայտարարության հետ: Այդ ֆորումը չպետք է կիրառվի, որպեսզի դադարեն անհիմն որոնումները, որոնք չեն մտնում Փորձագետների մեխանիզմի աշխատանքների պարտականության մեջ:

Այսպիսով` ժամանակ չկորցնելու համար ես չեմ պատրաստվում 1915 թվականի դեպքերին առնչվող մանրամասն բացատրություններ տալ:

Թույլ տվեք սակայն հիշեցնել, որ <<ցեղասպանություն>> տերմինը իրավաբանական տերմին է, որի բնորոշումը գրանցված է 1948թ-ի Համաձայնագրում: Խոսքը մի այնպիսի բառի մասին չէ, որը կարելի է պատահական ձևով օգտագործվել:

Այսպիսով` 1915թ-ի դեպքերը երբեք չեն կարող դիտվել որպես <<ցեղասպանություն>>:

Շնորհակալ եմ Ձեզ

Պարոն Ալի Օնաներ` Թուրքիայի ներկայացուցիչ

ՄԱԿ-ի նստաշրջանից

teseq te inchkan hotvatsneri tak en ynknum harevanery ev hech chein spasum vor khaytnvi arevmtian hayastani hayeri kazmakerputyun vor kpahanji en inch irents hasnum e, enqan manto ein vor asetsin vor tsexaspanutyuny 48 tvin e stextsvel vorpes termin uremn en chi eghel tsexaspanutyun?

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